Le calepinage en photovoltaïque, qu'est ce que c'est ?

- Catégories : Généralités , Kit solaire , Matériels

Dans le monde du solaire photovoltaïque, créer son calepinage, c’est concrètement jouer à Tetris avec les panneaux sur une vue de son toit.

Il s'agit donc d'un plan détaillé qui vise à optimiser l'installation de votre kit solaires. Passer par cette étape vous assure de maximiser le rendement de votre installation en fonction de votre surface ensoleillée disponible.
Le calepinage va également servir à déterminer le câblage électrique en fonction de l'architecture solaire PV retenue (onduleur central par exemple avec câblage des strings, mise à la terre etc...).

Car, nous le verrons, ce n’est pas en prenant le panneau le plus puissant du catalogue que vous arriverez à installer un maximum de puissance en toiture.

Chez Avel Heol, lorsque vous passez commande pour votre kit de fixation K2 Systems, nous simulons l’implantation de votre kit solaire sur votre toiture selon votre calepinage dans un logiciel normé afin de vous assurer du respect des DTU.

Vous aurez donc la certitude d’avoir suffisamment de matériel au regard de la norme NV65, c’est ça le service Avel Heol.

Revenons à votre calepinage, voici quelques bonnes questions à se poser avant de commencer :

  • Quel type de couverture ai-je ?
  • Comment est conçue ma charpente ?
  • Ai-je des contraintes architecturales à respecter (Ex : architectes de France)?
  • Ai-je des obstacles à contourner ?
  • Ai-je envie de commencer « petit » mais de pouvoir ajouter des modules par la suite ?
Exemple d'un calepinage réalisé sur le logiciel K2 Base de K2 Systems

Le type de couverture

Il vous donne la contrainte de l’inclinaison et du type d’étanchéité qui eux-mêmes influent sur le choix du matériel à employer.

Chez Avel Heol, nous utilisons, pour les toitures inclinées, du matériel K2 Systems. Matériel éprouvé et reconnu depuis de nombreuses années, c'est la raison pour laquelle nous privilégions ce partenaire plutôt qu'un autre. Les principales technologies employées sont les suivantes:

Pour une toiture ardoise ou tuiles, des crochets sont fixés sur la charpente. Ceux-ci reçoivent ensuite une structure composée de rails qui accueillera les panneaux.

Sur une toiture joint debout, une pince jouera ce rôle de crochet et accueillera la structure

Pour du bac acier ou du zinc, des minirails sont disposés sur les ondes, ils accueillent directement les panneaux

Pour une toiture terrasse, les panneaux sont souvent disposés sur des systèmes à lester lorsque c’est possible pour ne pas compromettre le complexe d’étanchéité.

Les contraintes pour ces systèmes ne sont pas les mêmes : des bacs à lester peuvent être posés « n’importe où » quand des crochets devront se prendre sur des éléments de structure !

Votre charpente

Vous l’aurez compris, il va falloir déterminer où vous pouvez créer les accroches de votre structure. Plusieurs types de charpentes existent, il va vous falloir comprendre comment est faite la vôtre afin de ne pas démonter des parties de toit pour rien ! Est ce une cherpente traditionnelle avec des chevrons verticaux,tous les 50 ou 60cm ( classique tuiles et ardoises ), est ce une charpente composée de pannes horizontales ( fibro ou bac acier ), plus vous aurez d'informations plus l'étude déterminant le nombre de crochets correspondra à votre réalité.

Il est donc nécessaire d’avoir sur un plan où se trouvent les éléments porteurs pour positionner correctement vos rails de pose. Notez bien leur distance par rapport aux rebords du toit.

Les obstacles

Ne les oubliez pas car ils grèveront votre potentiel de production !

Ils sont de plusieurs natures :

  • Les obstacles « bas » de type Velux : ils génèrent une zone de sécurité de plusieurs décimètres autour d’eux
  • Les obstacles « hauts » de type cheminée : prenez bien garde à la projection de l’ombre de ces éléments
  • Les zones d’ombrages distants de type arbre: ils peuvent venir projeter leur ombre suivant les saisons

1001 façons de procéder… mais restons simples

Prenez une vue de votre toit dans votre navigateur préféré ou dessinez celui-ci à l’échelle sur une feuille de papier. N’oubliez pas d’y faire figurer les obstacles.

Réservez quelques dizaines de centimètres sur le pourtour de votre toiture et autour de chaque obstacle « bas ». Grisez les zones d’obstacles

Vous obtenez ainsi un ou des rectangles capables d’accueillir votre installation.

Prenez ensuite le gabarit d’un panneau solaire standard actuel : 1762x1134x30mm

Les panneaux peuvent être orientés de 2 façons : portrait ou paysage

Déplacez le gabarit sur votre plan, il vous permettra de voir de quelle façon orienter vos panneaux pour occuper au mieux votre espace.

D’une manière générale, voici quelques astuces vous permettant d’optimiser votre coût:

  • Concentrez vos panneaux car plus ils le seront, moins votre fixation vous coûtera cher. S’il est important que votre installation soit esthétique, il faut aussi penser à l’avenir : peut-être, comme de nombreux clients, aurez-vous le souhait d’ajouter de nouveaux panneaux par la suite.
  • Ne pas centrer votre installation sur une toiture sous peine de devoir la bouger par la suite, mais plutôt de commencer par une extrémité et d’avancer petit à petit.
  • Evitez les obstacles hauts et zones d’ombre qui réduisent nettement votre rendement
  • Vérifiez ensuite que l’ensemble des panneaux que vous avez reportés peuvent bien être liés à votre toiture via des éléments de structure.

Il vous reste un peu de place ? Vérifiez si vous pouvez passer sur des panneaux photovoltaïque plus grands sans rogner sur les zones définies précédemment.

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